L’amour des grands de Caroline Michel

Juin 2019. Emmanuelle se rend au mariage de sa sœur cadette. Si la journée s’annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité : Vincent, son premier amour.

Qu’auront-ils à se dire ? Que reste-t-il de leur enfance révolue, de leur histoire inachevée, de leurs souvenirs faussement endormis ?

Tandis que la noce bat son plein, Emmanuelle rembobine le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980-1990, à « Cendrillon » de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d’enfants inséparables.

J’étais très curieuse de découvrir ce roman. Lorsque j’ai eu la proposition de lecture de la part de Babelio dans le cadre d’une opération Masse Critique privilégiée, j’ai de suite postulé. Je suis ravie d’avoir été sélectionnée et je remercie encore une fois Babelio et Robert Laffont pour l’envoi de ce service presse. Je dois bien dire qu’en lisant le résumé, ma curiosité a vraiment été piqué. Je ne connaissais pas du tout cette auteure mais je suis ravie d’avoir pu la découvrir.

Cette lecture a été merveilleuse. Ce n’est du tout mon genre de prédilection de base mais de temps en temps j’aime bien lire ce genre de roman. Et puis je suis le genre de personne qui ne s’arrête pas à un seul genre. J’aime élargir mes horizons et je suis toujours à la recherche de nouveauté, que ce soit de nouveaux auteurs ou encore découvrir des gens dont je n’ai pas l’habitude. Et je suis vraiment ravie de fonctionner comme ça, parfois ça offre de très belles surprises, comme avec ce roman d’ailleurs.

J’ai donc découvert la plume de Caroline avec ce roman et quelle merveilleuse plume. C’était si beau, si doux, si addictif et surtout si fluide. Cette lecture m’a embarqué dès les premières pages. Comme je le dis juste au dessus, ce n’est pas le genre de roman que j’ai l’habitude de lire et pourtant j’ai été subjuguée par cette histoire. Je l’ai dévoré en un rien de temps, j’étais totalement prise dans ce roman. J’ai eu beaucoup de mal à le lâcher quand il le fallait. C’est le genre de roman, comme je dis assez souvent, qui vous enveloppe dans une bulle de bien être, une bulle où plus rien n’existe autour de vous à part votre roman. C’est typiquement le genre de lecture que j’aime par dessus lire. C’était vraiment une chouette lecture que j’ai beaucoup aimé.

Dans ce roman, on va suivre le personnage d’Emmanuelle. On est en juin 2019 et Emmanuelle se trouve au mariage de sa soeur cadette, Avril. Si la journée s’annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité en particulier: Vincent son premier amour. Alors que la noce bat son plein, Emmanuelle va rembobiner le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980/1990, à « Cendrillon » de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d’enfants inséparables.

Dans ce roman, ne vous attendez pas à avoir une tonne d’action parce que ce n’est clairement pas le cas. On alterne présent et passé, un chapitre l’un, un chapitre l’autre et ainsi de suite. Il n’y a pas tellement de dialogues, voir quasiment pas du tout. De base je ne suis pas friande des romans construits comme ça, ceux qui n’ont pas de dialogue, qui n’a pas beaucoup d’actions etc. Et pourtant ici ça m’a vraiment beaucoup plu. Le fait d’alterner la temporalité, je trouve que ça apporte une vraie dynamique au roman. Les chapitres défilent à toute vitesse, on ne les voit pas défiler. On les dévore avec avidité, on veut découvrir l’histoire d’Emmanuelle et Vincent lors de leur enfance, on veut savoir ce qu’il se passe dans le présent également au mariage d’Avril. Je l’ai lu en un rien de temps, la curiosité a été bien trop forte et je devais découvrir comment ce roman se termine.

Dans ce roman on y parle amour de jeunesse mais surtout premier amour. On ne peut que d’identifier à cette histoire, du moins à certains points. C’est le genre d’histoire qui résonne en nous. Même si toutes les histoires d’amours son différentes, un premier amour on a tous qu’un seul. Il peut être merveilleux et laisser une marque en nous à tout jamais. Il peut être destructeur et affreusement triste également. L’histoire d’Emmanuelle et Vincent m’a touché en plein coeur. Ça m’a fait sourire, ça m’a rendu triste, pour eux. Les retrouvailles entre les deux sont pleines d’émotions, il y a comme un goût d’inachevés qui plane entre les deux, comme si ils avaient fini par gâcher leur histoire, qu’ils sont passer à côté de quelque chose de merveilleux. Ces retrouvailles font remonter tous les souvenirs d’Emmanuelle mais elle se pose également une tonne de questions..

Cette lecture m’a vraiment touché en plein coeur. Moi aussi, durant ma lecture, j’ai fais un peu une rétrospective de mon enfance. Elle m’a fait remonté pas mal de souvenirs, les joies que l’on connaît mais aussi les désillusions, les rêves, les espoirs et j’en passe. C’est le genre de lecture qui résonne en vous, on s’identifie, on se reconnaît dans certaines situations, on est émue, on est touché par les personnages. Ce petit goût d’inachevé qui flotte dans l’air nous laisse un goût amer pour les personnages. L’histoire d’Emmanuelle et Vincent m’a vraiment fait beaucoup de peine en vérité. Cette histoire était belle, pleine de nostalgie avec un brin d’insouciance qui rend hommage à nos premiers amours. Une merveilleuse découverte qui m’a totalement conquise.


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