

À cheval entre le XIXème et XX ème siècle, ce récit raconte le parcours torturé d’une bande de vauriens originaires du Nord depuis l’enfance à l’âge adulte, vrillant entre les villes dans un pays et une époque en constante mutation, certains voyages s’annoncent sans retour.Ferdinand, Lucien,Eugène et Albert forment la bande des Picoreurs.D’écoliers en travailleurs, de jeunes révoltés aux révolutionnaires, des quatre cents coups au coup du siècle. Mais, les dés étaient-ils pipés dès le début ?

Lorsque l’auteur m’a proposé de lire son roman, j’ai été super intriguée par le titre. Il a de suite capté ma curiosité et je me suis penchée sur le résumé. Et en le lisant, ça m’a vraiment donné envie de découvrir son oeuvre. Et bien je peux vous dire que je ne regrette pas le moins du monde d’avoir accepté! J’ai vraiment beaucoup aimé ce que j’ai lu et ça a été une excellente découverte pour le coup. Encore une fois, je remercie Florent pour l’envoi de ce service presse, ça m’a vraiment fait plaisir de découvrir ce roman.
Commençons par la plume de l’auteur. Je suis complètement tombée sous le charme. J’adore, mais genre vraiment, ce genre de plume. C’est cru, on ne tourne pas autour du pot, c’est direct et ça clairement j’adhère totalement. De plus, elle est hyper addictive et on en redemande encore et encore. Je n’ai pas vu les pages défiler et lorsque je suis arrivée à la fin je me suis dis « mais déjà? ». J’étais complètement plongée dans l’histoire et ça a été une aventure passionnant d’ailleurs. Venant du Nord de la France moi aussi, ça m’a fait rire de voir des tout petits passages écrit en patois et surtout de comprendre sans jeter un oeil à la « traduction » en fin de page haha.
Dans ce roman, nous allons suivre le parcours d’une bande de vauriens originaires du Nord. On va les suivre de l’enfance à l’âge adulte. Ils se trouvent dans un pays et une époque en constante mutation.. Ferdinand, Lucien, Eugène et Albert forment à eux quatre la bande des Picoreurs. D’écoliers à travailleurs, de jeunes révoltés aux révolutionnaires, des quatre cents coups au coup de siècle, on va suivre leur parcours torturé à cheval entre le XIXème et le XXème siècle.
Concernant l’histoire, ce que j’ai le plus aimé dans ce roman c’est le fait de suivre une bande de délinquants. Ça change tellement de ce qu’on a l’habitude de lire au final. Il faut dire qu’on voit plus souvent une bande ou un héros tout seul qui rencontre des « méchants » sur sa route etc. Alors qu’ici pendant tout le long du roman, on est aux côtés de cette bande de délinquants. Ça peut paraître bête ce que je dis mais pour une fois suivre l’histoire de « méchants » c’est vraiment agréable et j’ai adoré. De plus, il faut bien le dire, leur histoire est tout de même très passionnante. Comme je le dis plus haut, on est plongé à fond dans leur vie et c’est tout simplement passionnant.
Concernant les personnages d’ailleurs, j’ai adoré la façon dont ils sont construits. D’abord on les suit quand ils sont enfants et malgré les quatre cents coups qu’ils font, on s’attache assez facilement à eux. Ils forment une sacré bande et sont bien connus dans le village d’ailleurs. Cette bande que l’on appelle les Picoreurs ont une sacré réputation au sein du village. Mais ils sont assez différents les uns des autres. On a d’abord Ferdinand, qui semble être un peu le chef de la bande, on a aussi Lucien qui est une véritable tête brûlée et puis on a Eugène et Albert que je qualifierais en quelque sorte de « suiveurs » façon de parler bien évidemment. J’ai beaucoup aimé Ferdinand. En grandissant, il a des idées bien arrêtées et va tout faire pour arriver à ses fins. Il veut mettre en place une révolution, qu’on se souvienne de lui surtout c’est important pour lui de laisser sa trace dans ce monde. Mais le trait de caractère que j’ai préféré chez lui c’est son sens de la droiture, il a un véritable sens de l’honneur. Lucien m’a beaucoup plu également. Celui là est une vraie tête brûlée, il a tendance à foncer dans le tas et ne pas réfléchir aux conséquences de ses actes. Ce qui va d’ailleurs amener la bande à rencontrer pas mal de difficultés… C’est un personnage difficile à cerner au fond, il est si impulsif que ça le rend complètement imprévisible. Eugène est un peu plus discret tout comme Albert mais je n’en dis pas plus. Tout ce que je peux vous dire c’est que les personnages sont hyper bien construits et c’est un vrai plaisir de les suivre durant leur vie.
Concernant l’histoire, comme je l’ai déjà dis plus haut, c’était absolument passionnant. J’ai adoré le contexte historique de l’histoire. On voit comment les hommes mais aussi les femmes étaient traités à cette période. On voit le travail dans les mines qui est un travail si difficile. Les conditions de travails sont désastreuses et on a que très peu de considération pour les employés. Ils embauchent des enfants sans prendre en compte la difficulté du travail et ces conditions vraiment horribles. On met en lumière aussi les inégalités à cette époque. Les différences sociales sont flagrantes. C’est un récit percutant, qui ne peut que nous toucher au fond quand on voit tout ça. Et puis, on ne peut que se demander si ils auraient empruntés ce chemin si ils ne venaient pas de classe sociale défavorisé.. C’est d’ailleurs encore d’actualité à notre époque dans le fond et je trouve ça tellement triste de voir autant d’inégalités dans notre monde..
Vraiment cette lecture a été une excellente découverte. Et pour être honnête à 100%, je ne m’attendais pas à autant aimé ce roman et pourtant! J’ai adoré la plume de l’auteur, vraiment ça a été une excellente découverte, les petites touches d’humour viennent alléger les moments un peu plus difficile à lire, sa façon cru et direct de dire les choses, j’ai totalement adhéré à ça! Les personnages m’ont énormément touchés, je les ai trouvés hyper construits, j’ai adoré les suivre tout au long de leurs vies. L’intrigue était elle aussi passionnante et ça a été un vrai plaisir de dévorer ce roman en un rien de temps! Une chose est sûre en tout cas, c’est une de mes plus belles découvertes de cette année!

Une réflexion sur “Mines et une nuit de Florent Maerten”