

IMAGINEZ…
En plein cours d’histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup… plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu’il n’y a plus aucun adulte. Comme s’ils étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser… Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d’euphorie, les enfants doivent maintenant s’organiser pour survivre. Qui va s’occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l’un des responsables de l’organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d’autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres…

J’ai beaucoup entendu parler de cette saga et surtout en bien. Lors d’un passage en bouquinerie d’occasion, je suis tombée sur presque l’intégralité de la saga à un pris dérisoire, je me suis donc laissé tenter. Cette saga est restée très très longtemps dans ma PAL, j’ai mis du temps à sortir le premier tome, à chaque fois je me disais, cette fois ci tu le lis, et puis finalement je partais sur autre chose. Mais bref, j’ai enfin lu le premier tome et je dois avouer que j’ai été déçue par cette lecture. C’est du moins une lecture en demie-teinte. Il y a du bon et du moins bon, même si j’ai repéré plus de moins bon que de bon.. Je suis vraiment déçue parce que j’avais hâte de découvrir cette saga vu le bien que j’en entendais mais bon, les goûts et les couleurs comme on dit, ça ne se discute pas!
Commençons d’abord par parler de la plume de l’auteur. Il faut le dire, elle est très agréable à lire, très fluide et surtout ça se lit vraiment très vite. Et heureusement d’ailleurs, sinon je pense que j’aurais fini par abandonner ma lecture. Le fait de ne pas voir défiler les plus de 600 pages, j’avoue que ça m’a aidé à tenir. Et puis il faut bien avouer aussi qu’il y a un côté addictif à l’histoire. Comme je l’ai dis, il n’y a pas que du mauvais tout de même. De plus, l’univers qu’il a crée est très intéressant au premier abord. Même si ce premier tome m’a moyennement plu, j’ai tout de même hâte de me plonger dans la suite pour avoir des réponses aux questions que je me pose!
Dans ce premier tome, imaginez. Plusieurs élèves ,en plein cours d’histoire, ont en train de prendre des notes quand tout à coup… plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu’il n’y a plus aucun adulte. Comme s’ils s’étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d’euphorie, les enfants doivent maintenant s’organiser pour survivre. Qui va s’occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l’un des responsables de l’organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d’autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.
Parlons d’abord des choses qui m’ont clairement dérangés. Dans ce premier tome, on rencontre un personnage qui s’appelle Betty, jusque là tout va bien.. Sauf que cette jeune fille, dans le roman, est toujours appelé « la grosse Betty ». Qu’on précise qu’elle ai des kilos en trop, soit aucun problème mais de là à toujours dire « la grosse Betty » juste non quoi. D’autant plus que ce n’est même pas les personnages qui l’appelle comme ça mais c’est dans la narration, donc l’auteur. C’est peut être un détail pour certains mais moi ça m’a vraiment fait souffler très fort pendant ma lecture. De voir « la grosse Betty » à tout bout de champ franchement non non non et NON! Pourquoi toujours préciser qu’elle est grosse? Parce qu’elle des kilos en trop elle est différente des autres? Elle doit être catégorisé pour son poids? Je ne sais pas pour vous mais moi vraiment ça me révolte. J’ai toujours eu des problèmes de poids et j’ai beau avoir 31 ans maintenant je souffre encore des moqueries que j’ai subi au collège. Donc voir des personnages que l’on catégorise comme gros tout de le temps franchement non ça ne passe pas. Il y a aussi le personnage de Pete. Ce petit garçon à 4 ans et il est autiste. Alors ici rien de mal le concernant mais dans le roman il est toujours appelé « le petit Pete ». Alors contrairement à Betty où ça me révoltait, ici c’est plus que ça m’a gonflé. Ça m’a gonflé que tout le monde l’appelle comme ça tous les quatre doigts, sur une page je l’ai recensé 3 fois. On a compris qu’il est petit, on a compris qu’il a 4 ans mais juste appelez le par son prénom pas besoin de rajouter « le petit » à chaque fois. Ça ne me dérangeais pas au début mais franchement quand on répète 500 fois « le petit Pete » dès qu’on parle de lui on qu’on lui parle à lui, ça m’a gavé!
Ce qui m’a aussi dérangé, ça concerne l’histoire en elle même. alors je dois bien avouer que l’univers est vraiment intéressant. Je veux dire, l’histoire est plutôt pas mal, on se retrouve dans une ville qui est coupée de tout par ce qui semble être un dôme, toutes les personnes de plus de 15 ans ont tous disparus mystérieusement. De plus, certains enfants semblent avoir développés des pouvoirs, comme par exemple, sortir des boules de feu de la main, jauger le pouvoir des autres en les touchant etc. Mais là où ça m’a fait tiqué c’est à l’apparition des coyotes. Alors je veux bien accepter, une ville où tous les plus de 15 ans disparaissent etc, c’est de la fiction, rien à redire. Mais des coyotes qui se mettent à parler, j’ai trouvé ça hyper too much en vérité.. Je suis quelqu’un de très très bon public de base, sincèrement c’est rare que je n’aime pas quelque chose ou que je trouve quelque chose à redire sur un roman. Mais là j’avoue que le coup des coyotes qui parlent ça m’a clairement fait tiqué. Je trouve clairement que c’était la chose de trop.
Et puis parlons des personnages.. Je n’ai su m’attacher à aucun d’entre eux.. Mais alors certains sont carrément détestables. Je parle notamment de Drake. Ce personnage est complètement violent et même carrément dangereux! Il n’hésite pas à vouloir tuer n’importe qui qui contredira les ordres et j’en passe.. C’est même grave d’agir comme ça lorsque l’on a moins de 15 ans.. Enfin je ne sais pas si c’est parce que je suis adulte que je pense comme ça mais franchement… J’aurais aimé découvrir des personnages plaisants, attachants etc. Sauf que ce n’est vraiment pas le cas. Je ne les ai pas non plus détestés pour la plupart mais je n’ai pas non plus aimé grand monde en vérité. A part Pete peut être, ce petit garçon autiste très mystérieux d’ailleurs!
Ce premier tome ne l’a clairement pas fait avec moi. Je suis vraiment mitigée face à cette lecture. Heureusement que c’est le genre de roman à se lire hyper rapidement. Ça m’a clairement permis de le dévorer en un rien de temps d’ailleurs. Comme je l’ai dit, il n’y a pas que du mauvais dans cette histoire, j’en retire du bon. Et puis, je suis tout de même curieuse de découvrir la suite de tout ça voir comment tout ça va se goupiller. Et j’ai des tas de questions qui n’attendent que des réponses. Mais en tout cas, ce n’est clairement pas la lecture de l’année et je suis vraiment déçue parce que j’en ai entendu beaucoup de bien et j’avais très hâte de découvrir cette saga.
