La Peste de Ryota Kurumado

Oran, années 1940. De plus en plus de rats sont retrouvés mort dans les rues, semant la confusion chez les habitants. Une situation qui inquiète le jeune docteur Bernard Rieux et où l’indécision pourrait avoir des conséquences terribles.

Redécouvrir des classiques de la littérature ce n’est pas mal non? Autant vous dire que je ne suis pas du tout attiré par les classiques de la littérature. J’ai essayé vraiment mais ça ne fonctionne pas avec moi, je n’y arrive jamais et ça me fout toujours dans une panne de lecture. C’est bien dommage mais bon que voulez vous, on ne peut pas tout aimer dans la vie. Alors pouvoir découvrir un classique d’Albert Camus en manga, clairement je dis oui! Je suis hyper fan de cette idée que je trouve vraiment génial. Je trouve que ça permet de faire vivre les classiques autrement et surtout les faire découvrir à un plus large public. Et ça c’est vraiment hyper sympa!

Dans ce premier tome, on se retrouve à Oran dans les années 1940. De plus en plus de rats sont retrouvés mort dans les rues. Cette situation sème la confusion auprès des habitants. Cette situation inquiète également le jeune docteur Bernard Rieux. Dans une situation comme celle ci, l’indécision ainsi que les choix fait peuvent avoir de véritables conséquences plus que terrible..

Ce que j’ai le plus aimé dans cette lecture c’est le style du manga. On a ici un manga très épuré. Les pages ne sont pas surchargées et je trouve que ce n’est pas plus mal comme ça d’ailleurs. C’est un style simple mais un style qui fonctionne bien. On va droit au but et on n’a pas une tonne de fioritures qui ne sert à rien. Le coup de crayon du mangaka m’a vraiment beaucoup plu, les émotions sont parfaitement bien retranscrites sur les visages des personnages par exemple. Et je pense que c’est vraiment ce style très épuré qui m’a énormément plu dans cette lecture. La mise en page n’est pas brouillonne, ça ne part dans tous les sens. C’est très addictif et on ne voit clairement pas les pages défiler.

Ce premier tome nous pose les bases de l’histoire. On découvre les différents personnages, l’épidémie se met en place doucement. On commence par un rat puis trois puis un nombre incalculable. La maladie se met en place doucement,. au début, on ne met pas un nom directement à la maladie. Il y a des suspicions, on n’ose pas mettre un nom sur cette maladie, par peur. Sauf que le problème c’est qu’après les rats, ça s’étend aux humains. Et là forcément ça prend une toute autre dimension. On se retrouve en plein épidémie de peste et les morts s’accumulent de plus en plus chaque jour.

Ce premier tome est une grande réussite pour moi. Adapter un classique, d’autant plus un prix Noel de la littérature, ce n’est pas chose facile. Mais pour moi c’est vraiment réussi. Et je trouve que c’est une idée vraiment merveilleuse, ça permet d’élargir le public et de faire découvrir Albert Camus à un autre public. Le style du mangaka très épuré, très simple fonctionne parfaitement bien. C’est très très rapide à lire et surtout très addicitf. On a envie de se jeter sur le second tome directement après avoir tourné la dernière page. Si vous hésitiez sur ce titre, je ne peux que vous le conseiller!

Le premier tome m’avait tellement plu que je me suis jeté sur le second tome à peine la dernière page tournée. Moi qui ne lis jamais de classique, pouvoir découvrir l’histoire d’Albert Camus sous forme de manga, ça me plait vraiment énormément. Je suis vraiment tombée sous le charme du style du mangaka. Le fait que les pages sont très aérées, très épurées c’est un vrai plaisir pour nos yeux. Pas de pages surchargées, pas de mise en page douteuse et farfouillie. C’est simple et concis. Et au final parfois ce n’est pas plus mal!

Dans ce second tome, on retrouve le jeune Docteur Rieux. Lorsque son concierge meurt brutalement, il est désormais sûr que la peste s’est abattue sur la ville. Une course contre le temps se met désormais en place. Le docteur Rieux se retrouve confronté aux réticences des autorités pour fermer la ville suite à l’épidémie. Il décide donc d’organiser une résistance face à l’épidémie qui menace de se répandre telle une traînée de poudre.

Dans ce tome, on est confronté à la réaction de la population face à l’épidémie qui sévit. Et je trouve ça drôle parce que ça me rappelle les débuts du Covid. Il suffit qu’une personne tousse et tout le monde s’écarte comme si c’était la fin du monde. Ils voient le docteur, tout de suite ils s’éloignent parce qu’il est en contact avec les gens malade alors ils peuvent lui refiler la peste. Ou encore, on se retrouve face à une population qui n’écoute pas les directives. Quand on leur demande de rester chez eux, ils font tout le contraire et on retrouve des rues bien trop peuplé. On ne peut nier qu’on retrouve beaucoup de similitude avec l’épidémie du Covid.

La fin de ce second tome annonce clairement la couleur pour la suite. Je sens que les événements vont s’enchaîner et pas de la meilleure des façons malheureusement. Je ressors de cette lecture plus que ravie, j’ai enfin pu découvrir (même si c’est sous forme de manga) une oeuvre d’Albert Camus. C’est super addictif et ça se lit vraiment très vite. C’est un manga que je ne peux que conseiller. Une histoire vraiment superbe à découvrir.

J’attendais ce troisième tome avec impatience. J’avais adoré les deux premiers tomes et surtout le fait q’adapter un classique de la littérature en manga. L’idée est hyper satisfaisante et surtout hyper bien travailler ici. C’est un manga vraiment chouette à découvrir. Ce que j’aime le plus avec cette histoire c’est le côté très épuré. Niveau illustration c’est très léger, très simple et pourtant tellement efficace! Et c’est ça que j’aime le plus, pas besoin de fioritures à foison, on va droit au but et ce n’est pas plus mal. J’avais beaucoup apprécié ce trait dans les tomes précédents et c’est un vrai plaisir de retrouver ça ici.

Dans ce troisième tome, on retrouve le docteur Rieux qui, accompagné de son voisin Tarrou et de nombreux citoyens d’Oran, lutte tant bien que mal contre la propagation de la peste. Il tente tout ce qu’il faut, essaye de sauver les vies qu’il a juré de protéger. Mais endiguer une épidémie qui se propage aussi vite s’annonce plus compliqué que prévu. Et surtout on est très vite dépassé par les événements et très vite démuni face à la situation..

Tout comme les deux premiers tomes, j’ai adoré cet opus. C’est toujours aussi addictif et super à lire. Comme je le disais plus haut, le fait que les dessins sont vraiment simple apporte beaucoup de charme. On n’a pas besoin de pages hyper chargées ou que sais je, on va droit au but et ce n’est pas plus mal. D’ailleurs je trouve que ces pages sobre et épuré, apportent vraiment ce petit truc en plus à l’histoire. J’adore le personnage du docteur Rieux, il fait beaucoup de peine quand il se rend compte qu’il ne peut pas sauver tout le monde, encore plus quand ça touche son entourage.. Dans ce tome ci, on a pas mal de rebondissement qui change pas mal la donne dans cette histoire.

La fin nous donne envie de se plonger dans la quatrième et dernier tome. Je me demande comment cette historie va se terminer. N’ayant pas lu l’oeuvre originale d’Albert Camus, je dois dire que je n’ai aucune idée de comment se termine cette histoire. C’est vraiment un manga sympa et super agréable à lire. On ne voit pas du tout les pages défiler et c’est un vrai bonheur de se plonger dans cette histoire. Il me tarde vraiment de découvrir la suite de cette histoire!


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