Credence de Penelope Douglas

Tiernan n’a plus goût à rien.

Oubliée dans un internat par ses parents trop obsédés par leur célébrité, elle s’est construite sans amour et sans repères, dans une solitude qui lui pêse.

Quand ils décèdent alors qu’elle n’a que dix-sept ans, elle a l’impression de s’éteindre avec eux, jusqu’à ce que Jake, le demi-frère de son père, accepte sa garde en attendant sa majorité.

Tiernan est ainsi envoyée chez lui et ses deux fils, Noah et Kaleb, qui vivent isolés dans les montagnes du Colorado.

L’arrivée de Tiernan va bouleverser les certitudes des trois hommes.

Ils ne pensaient pas recueillir une femme désirable et surtout, défendue.

Jake réalise les sentiments contraires qu’il nourrit pour elle, malgré son rôle de tuteur. Et il souhaite surtout la protéger de ses fils.

Noah rêve de liberté et risquerait de l’emmener loin de lui… Kaleb, mutique et ténébreux, a une façon très particulière de traiter les femmes…

En retrait du monde, Tiernan tente de trouver sa place parmi eux. Jusqu’à ce que les limites deviennent floues pour elle aussi. et qu’elle réalise combien les règles sont faciles à briser quand personne ne vous regarde.

Elle les désire.

Ils la possedent.

Mais un seul va l’aimer. D’une manière qu’elle n’aurait jamais cru possible.

Ah ce roman! Je l’ai repéré lors de sa sortie et je n’avais qu’une envie : le lire. J’ai beaucoup entendu parler de Penelope Douglas et de ses romans. Plus j’en entends parler plus j’ai envie de découvrir ses romans. Et clairement, le résumé de celui là m’a beaucoup trop donner envie de le lire. Et puis j’avais très envie de découvrir enfin les romans de Penelope Douglas! J’ai vu pas mal d’avis sur celui là, autant certains sont très élogieux autant d’autres ne le sont pas. Je pense qu’avec ce genre de roman c’est soit tu aimes soit tu n’aimes pas, il n’y a pas de juste milieu. Pour ma part, je peux vous dire que ce roman a été un énorme coup de coeur. Mais vraiment, le ressenti que j’ai après ma lecture est indescriptible, je ne sais même pas comment l’expliquer au final. Je pense que ça va être difficile de poser des mots sur mon ressenti!

Je découvre donc la fameuse Penelope Douglas avec ce roman et je n’ai pas été déçue! Je comprends mieux aussi pourquoi tout le monde en parle. Sa plume est tout simplement merveilleuse, c’est super fluide et terriblement addictif. Je n’avais pas envie de lâcher ma liseuse tellement je voulais le terminer. Pas de bol, il faut dormir dans la vie.. Et puis même l’histoire, on a tellement envie de savoir qu’on a vraiment du mal à le lâcher. Je comprends mieux aussi sa réputation maintenant! Dans les romances, il est vrai qu’on a souvent des scènes de sexes, ça ne me dérange pas du tout mais absolument pas hein, mais Penelope Douglas elle nous offre du spicy très spicy dis donc! J’aurais lu ce roman en public, ça aurait été difficile de cacher mes réactions parce que oulala! Je pense que c’est le roman le plus spicy que j’ai lu de ma vie pour le moment c’est pour vous dire!

Dans ce roman, on va suivre le personnage de Tiernan. Cette jeune femme de 17 ans n’a plus goût à rien. Elle passe son temps dans un internat oubliée par ses parents trop obsédés par leur célébrité. Elle s’est construite sans amour et repères dans une solitude qui la pèse.. Lorsque ses parents décèdent, elle a l’impression de s’éteindre avec eux. Jusqu’à ce que Jake, le demi-frère de son père accepte sa garde en attendant sa majorité. Tiernan est donc envoyé chez lui et ses deux fils, Noah et Kaleb, qui vivent isolés dans les montagnes du Colorado. Et cette arrivée va bouleverser les certitudes des trois hommes.Jamais ils ne pensaient recueillir une femme si désirable mais surtout si défendue. Jake prend conscience de ses sentiments et souhaite la protéger de ses fils. Noah qui rêve de liberté pourrait l’emmener loin de lui et Kaleb, mutique et ténébreux a une façon très particulière de traiter les femmes. Tiernan tente de trouver sa place parmi eux jusqu’à ce que les limites deviennent floues pour elle aussi. Et elle réalise combien les règles sont faciles à briser quand personne ne vous regarde…

Bon il faut quand même mettre les points sur les i avant de commencer. Ce n’est pas un roman a mettre entre les mains de tout le monde. Dans ce roman on brise la moralité, certaines scènes peuvent peut être choquer certaines personnes etc. donc renseignez vous bien avant de vous lancer dans cette lecture. On est quand même sur une histoire d’amour interdit où, comme je le dis, la moralité est presque inexistante. Penelope Douglas a clairement poussé les limites très loin avec ce roman. Mais personnellement j’ai tout simplement adoré! Je me rends compte que ce genre d’historie c’est un peu mon péché mignon. Je ne sais pas comment l’expliquer mais clairement, j’adore ce genre d’histoires!

Une des choses que j’ai adoré c’est l’ambiance et le lieu où se déroule l’histoire. On se retrouve dans une maison perdue au milieu des montagnes. La façon dont l’auteure décrit le décor, j’ai trouvé ça incroyablement merveilleux et je n’avais qu’une envie c’était de voir ça de mes propres yeux. J’ai encore plus aimé la deuxième partie lorsqu’ils se retrouvent bloqués là bas à cause de la neige. Ça a mené une grosse tension permanente avec une sensation de huit clos, j’ai adoré. Mais vraiment l’ambiance chalet sous la neige perdu au milieu de nul part, je suis fan. J’ai adoré chaque description des lieux et j’aurais vraiment adoré y vivre moi aussi. Du côté de l’histoire, j’ai adoré également. Dès son arrivée au pic, on sent assez vite la tension qui pèse au dessus de notre tête. Plus on avance, plus cette tension existe et c’est quasi insoutenable. J’ai beaucoup aimé aussi le fait que ce ne soit pas non plus rapide, on prend le temps quand même. Mais vraiment la tension sexuelle qui règne dans ce roman pfiou, il faut s’accrocher pour le coup! On a pas mal de rebondissements aussi au fil de notre lecture, la fin m’a clairement arraché des larmes tellement j’étais émue. J’ai vraiment adoré cette fin et avec le recul je me dis que je n’en voyais pas une autre possible. En fait, cette fin était tout simplement logique. Petit bonus en plus avec l’épilogue que j’ai trouvé terriblement mignon!

Du côté des personnages, il y a tant à dire. Commençons par Tiernan. Elle m’a vraiment fait énormément de peine. Quand on se rend compte comment elle a vécu aux côtés de ses parents, sincèrement, j’ai eu le coeur qui s’est brisé. Ses parents étaient fous l’un de l’autre, littéralement. Si bien qu’ils en ont oubliés leur fille, au final ils ont fait un enfant parce qu’ils pensaient que c’est ce qu’ils étaient censés faire. Tiernan a vécu sans amour, sans repères, elle a vu une ribambelle de nourrices et j’en passe. Elle n’a jamais vraiment eu un véritable foyer. Il y a juste avec Mirai, l’assistante de sa mère. C’est la seule personne qui lui a donné un tant soit peu d’amour, du mieux qu’elle le pouvait. Mirai c’est la seule personne dont Tiernan est attachée. Elle a beaucoup de mal avec les autres, on dirait qu’elle ne ressent jamais rien mais c’est tout simplement parce qu’elle a du se construire toute seule. Son personnage m’a profondément touché, ça m’a fait tellement de peine de voir les moments où elle se rappelait son enfance.. Elle arrive au pic complètement foutue et brisée par tout ce qu’elle a vécu finalement. J’ai adoré son caractère, si au début c’est très compliqué de trouver sa place, une fois qu’elle est bien là bas, elle n’hésite pas à lancer des pics à son demi-oncle et certains moments sont plutôt drôles!

Concernant Jake, j’ai adoré son personnage lui aussi. On ne dirait pas mais au final, lui aussi est brisé à sa façon. Lui ne veut vivre qu’au pic, il élève ses deux fils seuls. Lorsque l’on découvre ce qu’il a vécu il y a de nombreuses années, on ne peut qu’avoir de la peine pour lui. Ça m’a fait tellement mal au coeur d’entendre ce qu’il a vécu.. Il a du mal à gérer ses fils bien qu’il fasse ce qu’il peut. Il a aussi beaucoup de mal à gérer l’arrivée de Tiernan. Déjà il s’agit de la fille de son demi-frère qu’il déteste par dessus tout. De plus, il s’agit d’une jeune femme, lui qui a l’habitude de vivre entre mecs, ça apporte une difficulté supplémentaire. Et en plus de ça, Tiernan est assez difficile à vivre parfois et il nourrit de plus en plus de sentiments étranges envers elle. Dès le début, on sent tout de suite la tension qui est présente. Jake se contient face à la jeune femme. Il s’interdit de ressentir ce genre de sentiments, il s’en veut surtout de ressentir ce genre de sentiments sur cette personne en particulier.

Ensuite on a Noah. Personnage que j’ai adoré également. Lui ne rêve que d’une seule chose: partir du pic. Il rêve de liberté et ne veut que ça. Ses relations avec son père sont très compliquées, il ne s’entend pas avec lui puisque Jake ne veut jamais l’écouter. Noah lui veut faire de la motocross, partir, trouver un sponsor etc. Il ne veut plus rester éloigné de tout au pic comme ça. Il veut encore moins rester bloqué un hiver de plus dans ces montagnes. Jusqu’au moment où Tiernan débarque, à ce moment là, ça ne le dérange plus d’être enfermé avec elle dans la maison. Mais il rêve toujours de liberté. J’ai beaucoup aimé sa relation avec Tiernan, ces deux là se ressemblent un peu au fond. C’est avec lui qu’elle s’ouvre le plus au début et surtout celui avec qui elle s’entend le mieux.

Et puis on a Kaleb, ah mon cher Kaleb. Le personnage que j’ai préféré dans ce roman, celui que j’ai le plus aimé. Le personnage le plus torturé de l’histoire. Kaleb je le définirais clairement comme une handicapé des sentiments. C’est une brute, qui ne sait clairement pas y faire avec les femmes et les traite d’une façon plutôt moche d’ailleurs. Mais Kaleb ne parle pas, il a arrêté de parler lorsqu’il avait 4 ans suite à un traumatisme qu’il a vécu. J’étais curieuse au début de savoir qu’est ce qu’il avait vécu pour arrêter de parler. Mais au final, j’aurais presque aimé ne jamais le savoir. Ce passage était tellement horrible, découvrir ce qu’il a vécu, c’était trop pour mon petit coeur. C’est tellement horrible rien que d’y penser j’ai la gorge qui se serre. Pour punir le monde, il a arrêté de parler. Dix-sept ans qu’il n’a pas prononcé un mot. C’est le personnage qui m’a vraiment le plus touché, que j’ai le plus aimé. Sa relation avec Tiernan est très compliqué, déjà il ne parle pas, il se comporte d’une façon plus qu’étrange avec elle. Un coup il va l’aider puis dix minutes plus tard va la traiter comme une merde. Le fait qu’il ne parle pas, on ne sait pas pourquoi il se comporte de cette façon là avec elle. C’est un personnage très mystérieux au final. Il nous faut attendre la fin pour mieux le comprendre. Ça le rend encore plus touchant. J’ai trouvé aussi que très vite on se rend compte qu’il a un lien particulier avec Tiernan, je sais pas comment l’expliquer! Même si Tiernan a un lien avec chacun d’entre eux, je trouve qu’il est différent avec Kaleb.

Je ne peux en dire plus sur l’histoire parce que ça risque de spoiler. C’est une histoire qu’il faut lire pour mieux comprendre et se faire son propre avis. C’est une histoire où les limites de la moralité sont floues, une histoire qui peut choquer. On retrouve quatre personnes brisées différemment, ils vont se reconstruire principalement grâce à l’arrivée de Tiernan, c’est elle qui va faire changer beaucoup de choses. L’histoire est addictive, je l’ai dévoré en un rien de temps, tellement difficile de le lâcher tant l’histoire est passionnante. J’ai adoré me retrouver en plein coeur des montagnes dans cette ambiance huis clos, j’ai adoré découvrir chaque personnage de ce roman. J’ai aimé les découvrir, apprendre à les aimer, à découvrir leurs fissures et j’en passe. Cette histoire m’a fait passer par un tas d’émotions, ça a été un énorme coup de coeur, si bien que ça en est presque indescriptible en vérité. J’ai eu tellement de mal à poser des mots, à trouver les bons mots pour parler de ce roman. Je ne peux pas trop en dire parce que ça peut très vite spoiler. Mais vraiment cette lecture fait partie de mes meilleures de l’année. Et puis cette fin, je l’ai tant aimé, elle m’a fait pleurer. Je n’en voyais pas une autre que celle ci en tout cas. Au moment où j’écris cette chronique, j’ai terminé ma lecture hier soir et j’ai déjà envie de le relire..


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